La communication interprofessionnelle

Nous avons inauguré en juillet un nouveau format du #mededfr, un Chat consacré aux pratiques de soins qui se déroule tous les 1er mardi du mois.

Les autres semaines vous retrouvez le #mededfr classique du jeudi consacré à l’enseignement en santé.

Ce premier #mededfr sur les pratiques de soins avait pour thème la communication interprofessionnelle. Le sujet a été abordé à partir de 3 questions :

  • Quelle place tient la CI dans votre quotidien ?
  • Dans votre pratique qu’est-ce qui fonctionne bien ? Qu’est-ce qui reste à améliorer ?
  • Que faire ou mettre en place pour mieux se coordonner ?

Les mots des participants

piou_1ermardi_CI

Les principales « interactions » se font par « courrier » et par « téléphone » même si les participants souhaiteraient des temps « informels » pour faire « connaissance » et « échanger », un peu comme au #mededfr mais dans la vraie vie.

Au moment de prendre le téléphone ou de rédiger un courrier, il y a parfois une « gêne », il faut « oser » « interpeller » les autres professionnels même si on craint de « déranger ».

Les éléments clefs à retenir des échanges

La_communication_interprofessionnelle

Les participants se rejoignent sur l’importance de la communication interpro en quantité et en qualité. Elle représente une part significative de l’activité et participe à la coordination des soins dans l’intérêt du patient. Certains pro demeurent méconnus, notamment les psychométriciens, notamment parce qu’ils partagent leur temps entre plusieurs établissements. Pour garder le contact lorsque l’on ne se voit jamais, les transmissions jouent un rôle clef et les cahiers de liaison sont plus lus qu’on ne le croit. L’intensité de la CI varie selon les lieux et les personnes, se limitant parfois à l’envoi et à la réception de courriers, pas toujours clairs et complets. Il faut parfois aller à la pêche aux infos. Mais pas facile de rédiger un bon courrier, il faut dépasser la peur d’interpeller un confrère.

Qu’est-ce qui fonctionne ? Les outils jouent un rôle important, ils permettent de laisser une trace et de tracer les informations. Si le contact en face-à-face est celui qui semble le plus porter ses fruits, les principaux échanges se font à distance par téléphone, courriers, mails et grâce aux nouveaux logiciels permettant de centraliser et sécuriser les informations relatives aux patients. Mais l’outil ne fait pas tout, il faut que le climat entre professionnels incite à oser interpeller, demander, questionner… Il faut savoir faire preuve de bonne volonté, d’écoute et favoriser une transmission rapide des informations même si cela veut dire qu’elle n’est pas parfaite.

Comment améliorer les choses ? En apprenant à se connaître tout d’abord. En se rencontrant en vrai, sur des temps professionnels de réseaux ou sur des temps informels comme autour d’un repas. Cela participe d’un climat qui favorise le partage des informations. A plusieurs reprises les participants sont revenus sur l’idée qu’il faut oser communiquer, dépasser la peur de déranger et d’être mal reçu. Et comme communiquer ne va pas sans stress et sans frein, ce serait pas si mal de s’y plonger dés la formation initiale. (enfin nous on dit ça on dit rien).

En bref, « La communication c’est la base des bases de la prise en charge soignante » (@home_ide) et pour la favoriser, il faut savoir « décloisonner les professions et « se déhiérarchiser » (entre pros, entre spés/MG » (@Kheenoa)

Vous retrouverez les échanges dans leur intégralité en consultant le storify du Chat.